Je suis fatiguée ce soir.
« Ideal mood » pour une pause, écouter « poses », le titre que j’aime au-delà de tous les autres. Tellement significatif de toute la période « POSES » (l’album – 2001).
Celle où Rufus, connaissant ce début de petite notoriété qui fait tourner la tête, ne peut s’empêcher de vivre sa folie sans être dupe toutefois, de la vanité, la vacuité même de ce qu’il est en train de vivre.
Les fêtes, l’alcool, la drogue, les histoires sans lendemain, côtoyer les stars du moment comme les plus pérennes, être conscient de la superficialité mais continuer quand même. En faire des tonnes et des tonnes.
Avoir si maladivement besoin de cette reconnaissance des autres.
Adorer cela.
Et en même temps le détester.
Puis la descente aux enfers. La drogue et l’impasse, le point de non retour. Ce jour où il devient aveugle pendant plusieurs heures.
Pour remonter à la surface, il faut toucher le fond, donner un coup de talon. Certains n’y parviennent jamais. N’ont plus cette force.
Lui a su demander de l’aide, auprès du conseilleur en chef, le sieur Elton John. Qui dit plus tard que si beaucoup ne font rien de l’aide demandée, il a été frappé par la réaction de Rufus. Lequel, le lendemain de ce coup de fil, avait déjà réservé sa place en cure de désintox.
On ne peut jamais cultiver les « poses » trop longtemps …
Cliquez ICI pour les paroles et ICI pour l’audio du Casino de Paris
