Mercredi 8 mars (Rufus, son DVD et mes enfants)

Ais-je déjà dit quel âge j’avais ? Quel manque d’éducation, je crois que je ne me suis même pas présentée !!!!

C’est l’occasion ou jamais donc; après tout, c’est un blog ici, pas une encyclopédie …. Je m’appelle isabelle donc, 35 ans, contrôleur de gestion dans une boite au nom barbare, l’URSSAF. Brrr, même à moi ça me fait de l’effet, alors je vous imagine de l’autre côté de votre écran … Bref, pas qu’avec Rufus qu’il faut balayer les idées reçues, on en est tous là je pense. A part mon prénom, mon âge et le boulot, j’ai le bonheur d’avoir un mari charmant et presque aussi fan de Rufus que je le suis moi même. Et puis, deux enfants, un garçon de 8 ans et une fille de 5 ans.

Pratique d’être français quand on aime Rufus et qu’on a des enfants… Le « parental advisory », on s’en tape. Des “gay messiah […] baptized in cum”, il est facile de ne retenir que le message en laissant de côté les détails techniques.

Ce qui leur plait le plus je crois, c’est le DVD «All I Want », honteusement introuvable en France (mais qu’on peut se procurer, la preuve, je l’ai acheté, deux fois même !), et qui retrace le parcours de l’enfant prodigue. Des déclarations des stars fans (Elton John et Sting en tête) aux clips en passant par les images d’archive familiales et aux histoires qui se cachent derrière les chansons, l’ensemble est assez fantastique.
Le must de leur point de vue : la scène ou Rufus et sa sœur Martha, adolescents, jouent une scène d’amour dramatique au terme laquelle Rufus tombe raide mort. Et sa presta, pour une fête d’école, où il tient déjà le 1er rôle au micro malgré des baisses de concentration évidentes.
La vidéo d’ « April fools » aussi, avec les « femmes de sa vie » (Martha, Melisa Auf Der Maur, Gwen Stefani) dont le maquillage et les costumes magnifiques ont emporté l’adhésion sans réserve de mon apprentie princesse.

Et puis le truc avec les mômes, surtout quand ils sont menteurs et qu’ils ont envie de suivre les goûts de papa-maman (sur les deux, la fille est une suiveuse, le garçon un opposant systématique, plutôt classique en somme), c’est que les coups de cœur de la génération du dessus peuvent parfois offrir de savoureuses anecdotes.

Comme par exemple ce jour ou Clarisse est rentrée de l’école maternelle, enthousiasmée par la visite à l’école d’une joueuse de piano. « Maman ! c’était génial, elle a joué longtemps longtemps et après, il y a un petit garçon dans ma classe qui s’est levé et qui a joué du piano aussi. Et tu sais quoi ? Il a joué du Rufus ! ».

Oh ma fille ! avec quel sérieux, quel aplomb elle a affirmé cela ! C’était vraiment magnifique.
Bien entendu elle ne se souvenait pas du nom du petit camarade en question. Bien entendu c’était un mensonge éhonté. Mais franchement, comment ne pas craquer devant une telle ferveur.
D’autant qu’elle y a cru je suis sûre.

Et qui sait, un jour peut être, ce genre d’histoire sera possible en France 😉 Hum, pour un enfant de primaire peut être …

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