Depuis des années et des années, je dis haut et fort que Rufus Wainwright n’a pas la promotion qu’il mérite en France.

Alors qu’avec son dernier album Release the stars, il était largement disque d’or en Angleterre, on n’en entendait pas un mot dans notre (tout) petit Hexagone.

Avec son album All days are nights : songs for Lulu, on dirait bien que le vent est en train de tourner. Affiches en pagaille dans le métro parisien,  pub de taille dans les Inrocks, et une grosse date à MOGADOR à venir (le 3 mai, venez !!), tout ça commence à sentir bon !

Ce matin, c’en couverture du journal METRO (n°1783 du 19 avril 2010) que Rufus s’étalait. Grosse GROSSE audience !

Après, je ne suis pas ravie de l’article (ci dessous) : outre qu’il n’est axé que sur sa vie perso et son homosexualité revendiquée (avec une plaisanterie de très mauvais goût concernant son boy friend si vous voulez mon avis), il ne mentionne même pas le concert du 3 mai à Mogador ou celui du 12 mai au Transbordeur à Lyon.

A croire que le plan com pour la France est délibérément orienté sur le « Scandaleux Rufus » histoire de faire du bruit à moindre frais. Et franchement, ça ne me fait pas vraiment plaisir.

Parceque s’il va sans dire que l’oeuvre de cet artiste exceptionnel a été largement influencée par sa vie privée, elle mérite un tout autre éclairage que  celui apporté par cette interview. 

Bien entendu, ce n’est que mon avis …

http://www.rufuswainwright.com/