Nouvel album « 2020 » de Benoit Dorémus dans les bacs !

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Même petite coupe de printemps, même manque de respect pour les voitures, et tous les deux un album dans les bacs au rayon chanson française. A vrai dire la ressemblance s’arrête là. Et à la FNAC tout à l’heure, c’est seulement avec le « 2020 » de Dorémus que je suis repartie. Pas photo. C’est la fin de quelquechose, quelquepart. Mais la suite de tant d’autres !

Il est bien temps de tourner la page. Fin de l’acharnement thérapeuthique. Et place à ceux dont je peux parler sans arrière pensée, avec enthousiasme.

Le Benoit Dorémus, par exemple ; je me suis précipitée pour le mettre dans la platine dès mon retour @ home, avec un bête sourire heureux de le retrouver.
Parce que je l’aime, le gars Dorémus. Avec son flow entre Eminem et Renaud, sa poésie touchante, ses mots si particuliers, sa plume qui s’écoute, ce qu’il dévoile de lui, par camions entiers, par tonnes. J’aime sa façon d’écrire, j’aime ce qu’il dit, et sa voix, qui rend même les gros mots jolis.

Ecouter ses albums, c’est écouter sa vie. Après le premier disque contant ses 17 ans, son défi au monde (J’serai « un putain d’chanteur, une saloperie d’écrivain »), son expérience de Beaupadre, il livre d’autres bouts de lui, d’autres histoires, à mesure qu’il grandit. 

Parfois drôle (La loose), encore tendre (Tu dors à contre jour), moins écorché, un peu pépère (« A mesure que Dame Fatigue, Prend ses dix kilos bien flagrants, Le goût d’la fugue se fait mi-figue, Et mon goût du risque moins grand » – Deux pieds dedans), plus inquiet aussi (« C’est peut être mon dernier album »), avec cet arrière goût de Gavroche toujours (Paris), Benoit Dorémus peint des images avec ses textes et une sincérité qui force le respect.
Et l’affection aussi, un peu 🙂

Alors bon, même s’il est plus polissé que l’album précédent et que par ailleurs, je me demande à quoi ils pensent, dans les maisons de disque parfois, à coller certains arrangements franchement pouraves sur de telles pépites (voir sur Deezer les différences entre les belles versions acoustiques et le résultat final sur disque, affligeant), achetez-le, le nouveau Dorémus.
Histoire qu’on l’écoute encore en 2020 !

 

Un peu des deux albums, et beaucoup de Benoit Dorémus en cliquant ICI (puisque visiblement le lecteur a qq petits problèmes d’export)

Découvrez la playlist Benoit Doremus avec Benoît Dorémus

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