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Lorsque j’ai annoncé à T. que je me rendais au Stade de France pour aller voir Aïda avec ma petite famille, j’ai eu droit à un blâme. Il faut dire que T. travaille à l’Opéra de Paris et que de surcroit, ses bureaux sont à Garnier. Alors un opéra dans un Stade, forcément…
Ne lui parlez pas du prix des places qui mettraient l’opéra au SDF à la portée des bourses les plus modestes. Parce que les prix sont majoritairement plus élevés que ceux de l’Opéra Bastille : de 25 à 169 € pour le Stade de France, et de 5 à 172€ pour Bastille. Partant de là, la communication 38 Tonnes du Stade de France le fait monter sur ses grands chevaux ; on le comprend.
On s’en fiche un peu, nous, et on ne va sûrement pas cracher dans la soupe ; en l’occuRrence celle de notre généreux Comité d’Entreprise, qui nous a offert 4 places de catégorie 3 (45€ la place, pour poursuivre sur le versant gros sous) qui situent notre petite famille presque pile en face de l’orchestre.
De cet emplacement, on ne peut certes pas distinguer les visages des rôles titre sans regarder les écrans positionnés autour de la « pelouse », mais on profite largement de la mise en scène et des décors « pharaoniques », ainsi que des ballets dansés par des centaines d’artistes (500) aux superbes costumes.
En résumé (pour les détails, voir sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Aida), l’histoire est celle d’un triangle amoureux entre le soldat égyptien Radamès, Amneris, la fille de Pharaon et Aïda, son esclave, fille du roi Ethiopien.
Avec, pour ceux qui ne comprendraient ni l’italien ni ne connaîtraient le déroulement du récit, l’intervention d’un narrateur au physique débonnaire (je reste soft) sur écran géant qui raconte avant chaque acte ce qui va s’y passer. Aïe. Faute de goût, oui, certainement. Et puis en redescendant de nos grands chevaux on se dit qu’il semble y avoir pas mal d’enfants dans ce Stade de France et que, finalement, si cela peut leur faire apprécier l’opéra …
Les nôtres, en tout cas, étaient ravis et là où nous étions, le son excellent.
Mais promis, la prochaine fois, on les emmène « chez toi », cher T. ^^
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Quelques souvenirs rien que pour vous
La victoire en trompettes (les fameuses) :
Les amants mourront ensemble dans un joli final, et un stade de France constellé de jolies lumières bleues :
Toutes mes photos sur http://www.flickr.com/photos/isatagada/sets/72157625087046190/






Merci pour votre commentaire sur le son. Ca fait plaisir d’avoir des compliments.
Alain Français ingenieur du son de l’événement
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