Voilà. Rock en Seine édition 2011, c’est terminé et je vais en avoir pour dix ans à vous raconter tout ça.
Comme d’habitude le festival aura été le théatre de multiples découvertes, de petites (et grosses) claques, de déceptions, de 1ers rangs ou de placements plus lointains, de retrouvailles avec les copains (ou pas), de défilés de mode, de live-tweets héroïques, et de boue. Il y eut aussi, des avis opposés, de l’acouphène malgré les bouchons d’oreille, des heures de nuit passées à uploader, de petites bouffes sympa sous les arbres ou au bord de l’eau et cette année, plus encore que les précédentes avec cette 4ème scène, des agendas encore plus différents d’un festivalier à un autre (avec, curieusement, moins de frustrations !).
D’ici à ce que je digère et prenne le temps qu’il faudra pour vous parler vraiment de ces trois jours, vous pouvez déjà commencer à vous promener dans mes souvenirs de ce Rock en Seine 2011 : 20 concerts vus en entier, plus 10 autres qui ne nous auront retenus que pour 2 ou 3 titres, et à l’arrrivée, 29 sets photos (cliquez sur les vignettes) et plus d’une heure et demi de vidéos (cliquez sur la playlist) sans lesquels j’aurais déjà oublié bien des choses tellement ce fut dense.
Curieusement, il me reste ce à quoi je ne m’attendais pas. Une vraie envie de revoir les Arctic Monkeys (mais de près !), un refrain de François & The Altlas Moutains que j’ai fredonné hier toute la journée (« je suis de l’eau je suis de l’eau je suis de l’eau »), la dynamique bonne humeur d’un Miles Kane, les strombos hypnotiques de Death in Vegas, la voix profonde d’un Farris Badwan qui mènera fatalement à l’achat de toute la discographie de The Horrors, la qualité des Avant-Seine sélectionnés, la tristesse de constater qu’Interpol que j’aime tant n’a pas convaincu beaucoup d’entre vous, et puis la certitude, après Veto en 2009 et Trentemoller cette année, que les Danois sont décidément les champions de la musique électronique.
Il me reste aussi, plus attendus, le coup de blues post Rock en Seine de la rentrée, la certitude que nous n’allons nulle part dans cette course au temps pour poster toujours plus et toujours plus vite, les doutes quant à ce que je fais et pourquoi je le fais, la défaite bourgeoise du retour au bureau (avec une pensée pour tous ceux qui ont la chance d’avoir un vrai travail qui les paye mais ne se sentent vraiment vivants qu’ailleurs) mais aussi, très fort, l’envie de vous voir un peu plus et de passer du temps de qualité ensemble…
A très vite pour la suite. Merci à vous d’être là.
Des photos du jour 1 :
Des photos du jour 2 :
Mon homme avait pris quelques photos de son côté, ce qui me permet de vous laisser des images de 3 autres sets entièrement scratché par ma carte 32 giga … de classe 4 (fausse bonne idée donc, puisque la classe 4 ne supporte par la prise de vidéos et que la carte en a profité pour tout bousiller) :





























Quel beau boulot ! Ma belle, va toquer aux portes de la presse, des agences de com, des tourneurs, des prod, je sais pas… Ton travail, ton sérieux et la passion que tu y mets, peuvent convaincre une équipe de t’engager. Faut pas ruminer ses rêves, ça rend aigri. Et je sais de quoi je parle 😉
Je t’embrasse bien fort
Gil***
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Rock en Seine où la fin de l’été…
Ces 3 jours font une transition mais le moral ne doit pas en prendre un coup pour autant.
Nous avons une réserve de musique dans les oreilles pour un moment et c’est tellement agréable d’avoir pu écouter tout cela…
La rentrée va passer, bientôt Noël et d’autres aventures forcément !
Je t’envoie un énorme sourire, prends ton temps , profite, c’est le principal !
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