
Mauro Mélis et ses photos m’en parlaient depuis si longtemps qu’il fallait bien que j’aille les voir.
Et puis Sand me l’a proposé et j’ai dit oui sans hésité.
Pourtant le jour J finalement j’y allais seule et sans la moindre envie de ressortir dans la pluie à la nuit tombée.
J’y ai forcément retrouvé Mauro et William, mais aussi la joyeuse des normands, fidèles d’Eiffel et de The Cure. En réalité, me retrouver seule à un concert n’a que très peu de chance de m’arriver.
C’était un peu étrange d’aller voir un groupe dont je ne connaissais aucune chanson, mais j’avais une confiance aveugle dans les goûts de mes amis. Et puis, n’avaient-ils pas ouvert pour The Cure en 2016 ?
Evidemment, j’ai adoré les écossais de Glasgow.
J’ai aimé les morceaux (lourds, qui montent en puissance pour terminer crescendo), j’ai aimé la rythmique (la batterie était fantastique), j’ai aimé les guitares et j’ai aimé le chanteur. James Graham est du genre habité, transcendé sur scène, vibrant au son de sa musique qu’il martèle de toute son expression corporelle, soulignant les pics de tension de ses gestes saccadés, un peu à la façon d’un Ian Curtis.
Dans le genre post punk, on retrouve ça et là un peu de la voix d’Editors, des guitares de The Horrors ou Death in Vegas, du synthé de Depeche Mode, de la basse de The Cure ou des rythmes d’Interpol. Comment résister ? Voilà comment on se retrouve au merch pour acheter deux albums du groupe sans la moindre hésitation.
Cerise sur le gâteau, le moment partagé avec le frontman à l’extérieur du Point Ephémère après le concert, dont une jeune normande de presque 12 ans se souviendra sans doute longtemps.
Avec un nouvel album à paraître le 19 janvier, James Graham espère bien revenir sur Paris en 2019.
On y compte bien !
Album photo : https://www.flickr.com/photos/isatagada/sets/72157675766136498/
3 vidéos souvenir made in Isatagada :
Clin d’œil Normand :


