Le #DéfiLivres jour 7 à pour thème « un livre rouge ».

Rouge, c’est la couleur d’un de mes livres de jeunesse préféré, chipé dans la bibliothèque de mes parents quand je suis partie pour m’installer dans mon 1er chez moi : Ivanhoé, de Walter Scott. Impossible de leur laisser ce souvenir vibrant !

Car quel roman passionnant et hyper romanesque que cet Ivanhoé ! Typiquement le genre d’histoire propre à titiller l’imagination débordante de la jeunesse. Un beau héros fier et juste, un univers chevaleresque par essence, une histoire d’amour à suspens, des valeurs de courage, de modestie et d’honneur, et des descriptions si précises (ah, ce tournoi !), qu’elles ne peuvent que marquer durablement les jeunes esprits. Tous les ingrédients du mythe médiéval parfait sont réunis.

Contrairement aux chevaliers de la table ronde, le chevalier Ivanhoé est décrit comme un personnage solitaire, faillible et même desargenté ce qui, probablement, renforce l’attachement qu’on ne peut que lui porter. Car enfin, ce héros plus humain qu’aucun autre, il est sans doute plus facile de s’identifier à lui.

D’ailleurs, c’est en écrivant ces mots que je m’en rends compte : pas un seul instant, la petite fille que j’étais ne s’est identifiée aux figures féminines du roman : ni Rebecca, ni Rowena n’ont jamais trouvé grâce à mes yeux.

Nul doute : à l’époque, le féminisme avait de l’avenir !