J’étais un peu frustrée de ne pas avoir de déclinaison complète pour le thème du jour.
Voici donc une nouvelle proposition, plus satisfaisante. Il s’agit de Dracula, dont j’ai été très fan dans mes jeunes années. Pour une fois, je n’ai pas souvenir d’avoir lu le roman original de Bram Stoker.

J’avais été très marquée, en revanche, par le film en noir et blanc de Tod Browning (1931), diffusé lors d’une soirée nocturne sur FR3 consacrée aux films fantastiques. De mémoire, Frankenstein était également de la partie. Quelqu’un se souvient de cette nuit-là ?

Mais Dracula, c’est aussi et surtout ce livre-disque de 1981, qui faisait frissonner mes petits frères. Étant plus âgée, la narration et les nombreux bruitages (les battements d’ailes de chauve-souris, l’éclatement de la jarre des âmes, le bruit des dents qui dévorent, et j’en passe), n’avaient pas le même effet sur moi ; cela m’amusait plutôt. Ces séances d’écoute et de lecture, sur fond de musique hyper kitsch, années 80 obligent, restent un excellent souvenir de moment partagé en famille.

Le vinyle 33T était accompagné d’un livret BD qui complétait l’atmosphère du disque.

Voici un court extrait des premières minutes de ce vinyle, culte à jamais pour ma fratrie. Le Comte Dracula n’est alors qu’un jeune homme à qui le père s’apprête à confier le terrible secret familial.
Je me dis qu’un jour, il faudra que je mette l’intégralité de cette histoire en ligne !