
Inscrite sur la newsletter, j’avais eu l’info avant tout le monde : Sam Fender serait à l’Olympia le 4 mars 2025.
Le matin de la vente, j’étais en réunion, mais je ne m’en faisais pas. Sam Fender restait confidentiel en France, la dernière fois la Cigales n’affichait même pas complet. What could possibly go wrong ?
Tout, en fait. Car je n’ai jamais pu avoir de place. Il est 19h30 et je suis chez moi à me lamenter. Je regarde les gens sur les réseaux se plaindre que les anglais sont venus en masse et qu’ils font la queue depuis des heures.

Au moins ils y seront. Et moi, non. Me voilà tellement triste.
Alors que ce 3ème album, People Watching, est encore un bijou. Et que je ne pourrai pas l’entendre en live ce soir, ni aucun autre soir, en fait.
Alors qu’il ne cesse de surprendre et que JAMAIS je n’aurais pensé retrouver une quelconque vibe radioheadienne chez lui.
La construction de piano / batterie, avec les cordes à la James Bond et le twist de saxo, sa voix, le crescendo avec ce headbanging qui monte, qui monte, qui emporte… Je ne m’en remets pas. TV Dinner.
Et puis c’est quoi, cette façon de sortir un titre quasiment country, genre que j’ai toujours détesté après mon année dans le sud des Etats-Unis comme élève d’échange, et d’en faire mon 2ème titre préféré de l’album ? Rein Me.
Et ce cuivres-voix bouleversant, en hommage à ses grands-parents. Qui fait des chansons en cuivres-voix ??? Remember my name.
Je vous aime bien, amis anglais. Mais putain, là, vraiment, JUST GO FUCK YOURSELF !!!
Je suis tellement, tellement triste…
J’en rajoute :
Brits award 2025 for Best Alternative/Rock Act :
Disque d’or in no time :

Triple Num. 1 cette semaine

Allez c’est bon, laissez-moi, je veux mourir…