
Comme souvent, j’ai mis du temps avant de baisser les armes. Car enfin, je n’allais tout de même pas lire le roman d’un acteur ! Et puis le temps s’en est mêlé, et l’accumulation discrète de bons articles m’ont fait fléchir.
Et comme souvent aussi dans ces cas là, ce qui met le plus de temps à forcer ma porte est aussi ce qui m’habite ensuite le plus sûrement.
Bien sûr il n’y a pas vraiment d’histoire; de suspens, encore moins. C’est plutôt une succession de voyages, de couleurs, d’odeurs, de ressentis. De portraits aussi, comme celui, magnifique, du gracieux Marc devenu Marcia.
Bien sûr on peine parfois à la lecture. Et pourtant. Il y a une écriture. Une vraie écriture. Bernard Giraudeau, en plus de son humanité, a ce talent là. Sa plume est belle, à la fois touchante et grave, et sa poésie rayonne à toutes les pages :
« Michel avait-il eu, un instant seulement, cette plénitude que je ressentais près de Jo, devant cette apparente éternité de la terre et des eaux, avec cette jouissance d’être, seulement être, cette sérénité après laquelle on pourrait mourir sans aucune crainte ».
J’aurais voulu être l’auteur de ce genre de phrase…
Je te le garde au chaud, c’est promis 😉 Avec Mogwaï aussi !
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Aaarffff… j’aimerais beaucoup le lire… pffff.. entre les films que je ne vois pas et les livres que je ne lirai jamais… et tout le reste… Rahhhhh.. j’adore cet homme !!! acteur ou non.. il me touche… Merci pour cet « article » 😉
Des bisous !
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