Voyage mouvemente vers Los Angeles !

Pour la 1ere fois nous prenions un vol avec correspondance. A Houston . Une heure et demie de battement, cela semble possible a condition toutefois de ne pas passer par la case “recuperation des valises en soute” et de ne prendre avec nous que des bagages cabine. Il faut des lors oublier l’achat des bouteilles de vin autrement qu’en duty free; nous croisons les doigts pour y trouver quelques petites choses correctes sans etre hors de prix.

Heureusement c’est le cas, et nous embarquons sans encombres pour 10h50 de vol, direction Houston .

L’avion s’envole avec 20 minutes de retard. Nous faisons un peu la grimace mais y croyons encore. A l’arrivee nous avons pris une demie heure dans la vue, la correspondance nous semble deja bien compromise. Le pire reste a venir. Une heure pour passer la douane et repondre aux questions les plus stupides, laisser ses empreintes, et pas seulement celles de ses index mais aussi celle de l’oeil. On se demande a quoi servent les nouveaux passeports si c’est pour recommencer ce cirque a chaque fois. Enfin voila, il est a present 18h30, cette fois c’est bien certain nous avons rate l’avion de 17h55. Nous allons a l’enregistrement ou ils nous donnent les horaires des avions suivants. Le prochain est a 19h; il est plein mais s’il y a des desistements nous avons nos chances. Le prochain est a 21h15 (mais il est complet lui aussi) et celui d’apres, le dernier de la journee, a 22h50. “Vous avez de la chance nous dit-on, je vous donne les deux derniers sieges pour l’avion de 22h50”. Trop genial. Cinq heures de retard, une paille. Et non seulement aucune excuse mais tout le monde semble trouver cela completement normal !

Nous passons la securite avec nos bagages cabines, croisant les doigts pour l’avion de 19h. Nous posons nos petites affaires dans les bacs pour passage aux rayons X, sachets plastique (pour les liquides) compris, nous enlevons nos chaussures. Finalement tous ces gens qui se baladent en tongs dans les aeroports sont plutot malins et pas tordus comme nous avions tendance a le penser ! “Is this your bag m’ame ?”. He merde, qu’est-ce qu’il y a encore ? Le policier crie a son collegue que c’est le meme probleme que tout a l’heure. Bon, je me dis que cela ne doit pas etre bien grave. Il s’avere que nous ne pouvons pas emmener en cabine nos bouteilles de vin. Et pas moyen de discuter. Meme si elles ont ete achetees en duty free, meme si elles sont dans un sac scelle. Meme surtout si elles viennent de voyager en cabine (justement) depuis Paris sur un vol de la meme compagnie (Continental Airlines pour ne pas la nommer). Face a l’absurdite des choses il vaut mieux s’ecraser, nous comprenons vite qu’aucune discussion n’est possible. Il nous faut faire marche arriere et retourner a l’enregistrement. Bien sur nous avons manque l’avion de 19h, cela va de soi ! Nos petites valises disparaissent sur le tapis roulant. Et nous voila repartis pour la securite et le coup des rayons X !!!

Je benis le ciel car mon telephone fonctionne et nous pouvons prevenir Kristy de notre retard. Nous decidons d’aller diner quelque part : nous avons, au minimum, deux heures a tuer. Nous allons dans un restaurant de steacks : nous sommes au Texas après tout, c’est la specialite de l’Etat. La viande est delicieuse. Il faut juste qu’ils apprennent qu’un pave “bleu” est autre chose qu’un bout de bidoche super cuit mais bon, nous ne nous attendions pas a autre chose a vrai dire !

La chance tourne et nous parvenons a monter dans l’avion de 21h15. Pour nous il est plus de 3 heures du matin. C’est un peu hard mais ca va.

Nous arrivons finalement a minuit passé heure de Los Angeles , c’est a dire plus de neuf heures du matin. Nous avons tenu le choc, comme des chefs !!!

Kristy est a l’arrivee et nous conduit a la maison ou nous allons directement nous coucher après avoir embrasse nos amis qui nous on attendu si longtemps.

“See you in the morning !”

Une réflexion sur “Voyage mouvemente vers Los Angeles !

  1. ah la joie de l’arrivée dans les aéroports américains. Les suspicions des agents du « Homeland security » (c’est vrai que vous êtes louches tous les deux), la gentillesse (toute dissimulée) des agents de sécurité, l’arrogance des douaniers…
    à croire que les américains qu’on rencontre en dehors des aéroports sont d’une autre espèce.
    au moins vous aviez encore vos bagages. mais j’avoue que le coup des bouteilles c’est à y perdre la tête…
    quand on obéit aux ordres bêtemnt c’est ce qui arrive faut croire…
    et le retour? Généralement ça va beaucoup plus vite dans ce sens là!

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