Mon concert de rentrée était pour Bertrand Priouzeau. Rencontré il y a deux ans via un ami commun fan de Rufus Wainwright, selectionné sur la compil de Liberty.org, j’étais également tombée sur lui au concert d’Alexandre Varlet et il était venu à son tour voir jouer Anthony Flechter.
Nous avons donc toujours été en contact, de loin en loin, et il était grand temps que je vienne l’encourager sur scène.
La salle au sous sol des Cariatides est voutée, dans le genre intime. Ce soir Bertrand Priouzeau lance son tout nouvel album « Les Mains Libres« , et il fait le plein.
« J’ai un concept pour ce concert, annonce t-il. Vous l’avez remarqué, il y a beaucoup d’eau dans cet album. Alors ce soir, je vais le jouer à l’envers… Comme après le flux, le reflux ! »


Côté musique, le rappel sera l’occasion de révéler les influences fortes de l’album, avec des reprises d’Alexandre Varlet (« Merci à Bastien Lucas, qui me l’a fait découvrir, de m’avoir prouvé qu’il n’y avait pas que les voix aïgues à la Jeff Buckley »), des Smashing Pumpkins et du grand Bob. De la pop, même s’il chante en français.
Au final un excellent moment, loin du stress de la rentrée et de la vie citadine, un de ces moments qui permettent de se poser et qui font du bien.
Avec le petit truc incroyable en plus, infiniment touchant. Celui de découvrir dans la pochette de l’album que je viens de lui acheter, »isatagada », dans liste des remerciements.
Il n’en avait rien dit.
Bertrand, c’est moi qui te remercie.
http://www.bertrandpriouzeau.fr
http://www.myspace.com/bertrandpriouzeau

Merci à toi Isa pour cette chronique qui apporte un nouvel éclairage à ce concert – et je glisse au passage un bravo à Tom Jobus et Clément Lucas qui m’ont accompagné sur scène après l’avoir fait sur le disque !
A bientôt, j’espère !
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Et bien… rudement célèbre !
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