Ce 4ème jour du #DéfiLivresqui me voit tricher pour la première fois.

Je ne chercherai pas à le nier : Le cycle de Fondation d’Isaac Asimov, dont le 1er tome écrit est « Fondation » (même s’il n’est pas le 1er dans la chronologie de la série, façon Star-Wars), n’est pas à proprement parler un livre d’été, même si rien ne vous empêche de le lire en cette saison 😁 Les vacances, du reste, sont là période idéale pour lire, à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’une série, de 7 livres d’abord pour les Fondation, plus toute la série des Robots (6 recueils d 7j nouvelles), plus la mini-série (2 tomes) des Cavernes d’acier, qu’il a écrites par ailleurs. En Bretagne, en tout cas, ça peut vous sauver un été, voire plusieurs (oui, c’est du vécu).

Anyways, il était inconcevable de ne pas avoir de science-fiction dans cette liste-défi, et il fallait bien trouver un moyen de vous y glisser le génial Asimov, Hari Seldom, sa psychohistoire, et ses robots.

Isaac Asimov est d’abord un scientifique. Mais pas n’importe quel scientifique : un scientifique passé maître dans l’art de la vulgarisation, doublé d’un philosophe. Dans les années 50, il avait déjà prévu la plupart des évolutions technologiques que nous connaissons, même s’il pensait que des androïdes seraient plus répandus qu’aujourd’hui, et qu’ils seraient dotés d’une intelligence artificielle encore très éloignée de ce qui se fait actuellement. Pas si facile de reproduire les incroyables capacité de l’esprit humain !

Ressentir à ce point l’intelligence d’un auteur alors même qu’il reste totalement extérieur à l’histoire (contrairement à Carrère), c’est assez jouissif.

Mais dans ce cycle de Fondation, sans tout vous dévoiler, j’espère que vous arrivez à la fin lorsque tout prend sens et que la boucle est bouclée avec ses autres œuvres, le cycle des Robots, et celui des Cavernes d’acier. Parce qu’en ce qui me concerne, j’ai ce souvenir formidable en mémoire, celui du moment où tout s’est offert à moi pour révéler le génie de l’œuvre globale, dans son énormité et sa perfection.

Je vous souhaite cette même sensation ! Et d’ici là, je vous laisse avec ses 3 célèbres lois de la robotique, qu’il a trouvé le moyen de contourner tant de fois pour le plus grand bonheur de ses lecteurs :

• Première Loi : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. »
• Deuxième Loi : « Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi. »
• Troisième Loi : « Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi. »