2020 en musique

En ce dernier jour de l’an de (dis)grâce deux mille vingt, il est plus que temps de revenir à la musique.

Abattue par l’épidémie qui sévit mondialement depuis le début de l’année, tout particulièrement depuis le 1er confinement de la mi-mars, j’ai lâché la plume comme j’ai lâché ce blog, comme si faire l’autruche pouvait changer quoi que ce soit à cette nouvelle réalité.

Aujourd’hui encore, j’ai l’impression que le mode « pause » est activé et qu’à un moment donné, le bouton « play » pourra être à nouveau enclenché. Malheureusement, aux semaines se sont succédés les mois, et nous passerons sans aucun doute le cap d’une année complète (et au-delà) sans que le retour à la normale ne se soit présenté réellement.

Hauts les cœurs, il est donc plus que temps de parler à nouveau musique, puisque certains artistes ont, malgré tout, sorti des albums que j’ai aimé et dont je ne vous ai pas encore parlé.

Comme ce blog avait été initié en 2006 pour vous éclairer sur l’artiste américain-canadien Rufus Wainwright, il faut commencer par Unfollow the rules, qui renoue avec la flamboyance de ses meilleurs albums, offrant une série de titres plus mélodiques et originaux les uns que les autres.

Parmi eux, il y a You ain’t big, sorte de comptine espiègle qui donne envie de danser sur une nouvelle chorégraphie façon Madison, ou Devils and Angels, dont le clip incroyable met en scène un Rufus costumé somptueusement, tel un le grand tragédien d’Opéra qu’il est. Mais il y a bien d’autres chansons qui méritent le détour, d’autant que deux d’entre elles, sur l’album, sont présentés dans une version additionnelle en français.

Dans un registre très différent, l’album de tout mon été – et bien plus encore – a été celui des Fontaines D.C. , A Heroe’s Death, sans aucun doute l’album incontournable de cette année 2020, celle du Brexit. Hyper équilibré, le disque alterne entre balades poignantes et morceaux dansants aux guitares acérées, comme seuls de vrais lads anglais savent en écrire. Quoique… Boys in a better land aurait carrément pu figurer sur l’album de BLACKPOOL, sorti il y a douze ans déjà. Mais qui l’aura remarqué ?

Chez les anglais, Scott Matthews reste mystérieusement sous-estimé. Avec sa voix qui touche au coeur, ce virtuose de la guitare (il manie la 12 cordes à la perfection) vient de sortir New Skin, un disque de toute beauté, à commander directement sur son site https://www.scottmatthews.uk/

Pour aider cet artiste que je soutiens de toutes mes forces, sachez qu’il est également possible de lui commander le texte d’une de ses chansons écrite de sa main, à la plume. Je l’ai fait bien sûr, et j’ai grande hâte de recevoir ce parchemin collector !

Les français n’ont pas démérité, le brillant Stéphane Milochevitch (Thousand) en tête avec son denier opus Au Paradis. Il prouve une fois de plus qu’il n’a pas son pareil pour écrire des textes totalement inimitables, patchwork soigné de poésies fantastiques et d’érudition de toutes origines, qui explosent tel un bouquet final de feu d’artifice.

Benjamin Biolay n’est pas en reste, avec son Grand Prix tellement classe, jusqu’au graphisme, parfait. Mon amie Marie m’a offert une place pour le voir en concert en mars prochain. Je croise les doigts immensément fort pour que cela puisse se faire.

Je vais tricher un peu, mais je profite honteusement de cet article pour partager avec vous ce clip monstrueux de Deutschland, de Rammstein, même s’il date de 2019. Ce morceau était déjà dingue avant la vidéo, mais alors là, c’est un uppercut total et absolu. Tonton Zegut approuverait sûrement 😁

Dans un style fort différent, Tame Impala nous a offert cette année un petit bijou de feel good music comme ils savent si bien en produire. Montez le son, fermez les yeux et profitez de leur Breathe Deeper, titre osé compte tenu des circonstance, s’il en est !

De la part de mon amie Chloé, allez donc aussi jeter une oreille à l’album des Strokes, dont ce Not the same anymore, à mettre bien fort en écoutant bien les paroles (si ça vous brise le cœur, c’est normal).

Le Canada écrit parfois en français et Louis-Jean Cormier, en solo de Karkwa depuis plusieurs années, me manque énormément sur scène où il est l’un des plus bluffant artiste live qu’il m’ait jamais été donné de voir. En attendant un futur concert, je me console avec Quand la nuit tombe, son album sorti en 2020.

Je ne pouvais décemment pas clôturer ce billet et cette année 2020 sans faire un clin d’œil à ma fille Clarisse, que vous avez vu grandir sur ce blog tout au long de ces 14 années d’existence, et qui a valeureusement décroché sa place en 2ème année de médecine en réussissant son concours PACES. A moins d’habiter sur la lune, vous avez forcément entendu parler du groupe coréen phénomène BTS qu’elle affectionne tout particulièrement avec DEUX albums sortis cette année, Map of the Soul: 7 et Be qui inclut Dynamite, à faire danser n’importe qui un soir de réveillon.

Un peu de joie, de jeunesse, de sourire, et des raisons d’espérer en l’avenir, voilà tout ce que je vous souhaite pour l’année qui vient, en ce 31 décembre 2020.

Et beaucoup de musique, aussi, forcément.

(Et la santé, ma bonne dame ! 😜 )

Bonne année à vous tous, mes amis.

Rendez-vous de l’autre côté de la nuit.

2 réflexions sur “2020 en musique

  1. Une année qui commence avec Rufus ne peut pas être foncièrement mauvaise. J’étais passé à côté de ce nouvel album, vais l’écouter attentivement ! Merci pour toutes ces découvertes que je vais écouter ❤ La bise !

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  2. Merci Isa pour cette « compil » J’écouterai en rentrant …
    Je te souhaite une belle année musicale, je croise les doigts super forts pour que l’on puisse retrouver les salles de concert …
    Je t’embrasse

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