Hanami et les lycéens de Vilgénis @ Paul B | 03.06.2024

Le lundi n’est pas forcément le meilleur jour de la semaine.

Après une réunion pas très agréable, le mien n’avait pas fait exception à la règle jusqu’à ce message de Joachim Müllner, qui a changé sa physionomie du tout au tout.

Quelques heures plus tard, nous voici donc dans la cours de Paul B. à Massy (la salle des Primeurs) à papoter avec Jo et Maxime sous le regard d’un groupe de lycéens qui s’apprête à monter sur scène.

Dans le cadre du projet “Fabrique à chanson”, le groupe Hanami a accompagné ces élèves d’une classe de 1ère SN (systèmes numériques) du lycée Parc de Vilgénis pendant plusieurs semaines. Au menu, écriture de textes et travail scénique avec Joachim Müllner, jusqu’à la construction d’un morceau de rap collectif, sur un son de Maxime Lunel.

Ce soir, ils doivent jouer le résultat de leur création sur la scène du Club de Paul B., et on se rend compte à quel point ce doit être difficile car à part nous, les profs et autres initiateurs du projet, nul parent ou ami n’a été convié.

Mais avant cela, Hanami leur offrira un set d’une quarantaine de minutes qui allumera des étoiles dans leurs yeux.

Je ne peux pas partager avec vous la vidéo de leur prestation à eux, car elle leur appartient, mais j’ai admiré leur courage, leur talent, et ressenti une joie sincère à les voir performer de la sorte.

Qui sait, peut-être que ce moment sera déterminant pour eux. Peut-être qu’il suscitera des vocations, peut-être qu’à minima, il leur prouvera qu’on a toujours raison d’oser, peut-être que cette aventure leur donnera envie d’essayer de nouvelles choses, même (surtout) si ça leur parait fou. Peut-être qu’ils en tireront la certitude que rien ne leur est impossible. Ou peut-être que tous ces instants de musique les aura rendus heureux – et c’est déjà beaucoup.

Bêtement, entre la joie de revoir Joachim et Maxime sur scène et en dehors, et la pensée de l’avenir qui s’offre encore à tous ces jeunes, je me suis laissée submerger par l’émotion. Celle qui prend aux tripes et remonte lentement, jusqu’à devoir serrer la gorge et bloquer les larmes.

Il y a de belles choses en ce monde.

Et j’avais bien, bien besoin de me souvenir de ça en ce moment.

Merci les garçons, vous êtes des magiciens et je vous aime infiniment.

J’ai beaucoup de chance.

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