Rock en Seine souffle en 2012 sa dixième bougie. J’étais un peu en retard, ne débarquant qu’en 2006 avec ce concert monstrueux de Radiohead ; j’ose àpeine imaginer ce que j’ai manqué quand je pense aux premières éditions des primeurs de Massy par exemple.
Depuis je n’ai manqué qu’une saison, en 2008. Prog éclatéee et majoritairement en semaine, Rage Against The Machine que j’aurais pourtant rêvé de voir sur scène m’a échappé cette année là.
François Messonnier aux commandes du programme, les premiers noms sont tombés ce matin et comme d’habitude, c’est très inégal. Entre le pointu et le réchauffé, pas
simple d’avoir la responsabilité d’attirer des dizaines de milliers de personnes sur un festival et de contribuer à faire vivre un certain nombre (un nombre certain, plutôt) de professionnels de la musique.
Pour ma part je lui fais confiance car les seuls noms que j’attends réellement sont les noms qui me sont encore inconnus aujourd’hui : j’irai les yeux fermés.
J’avoue ma passion pour la scène de l’Industrie : mes chouchous de demain y feront sûrement une apparition, à l’instar des danois de VETO ou des frenchies Cheveu ou François & the Atlas Mountains. Les débuts de journée sur les autres scènes sont également à surveiller de près : je me souviendrai longtemps de la claque Bat For Lashes (j’ai pleuré, j’avoue tout) ou de The Temper Trap et son public de sympathiques géants australiens, heureux comme des enfants de 3 ans devant leur sapin de Noël.
J’attends aussi de voir qui aura droit à la nouvelle scène et si elle sera rebaptisée. L’an passé, entre the Horrors, Death in Vegas et Trentemoller, c’était tellement exceptionnel que ce sera difficile de faire aussi bien – je n’ose pas dire « mieux ».
Le temps est toujours incertain. En maillot de bain ou en bottes en caoutchouc, c’est une variable de plus qui colore les souvenirs. En fait, les vacances se terminent à St Cloud, cadre unique pour un lieu magique où avec les copains on se trouve, on se perd, on se rejoint, on se sépare ; adieu la Green Room (tu nous manques), bonjour les stands de spécialités culinaires qui se multiplient et dont la variété fait le bonheur des gourmands (bien manger en festival, je signe et re-signe). On court d’une scène à une autre ou alors on s’allonge un peu dans l’herbe histoire de reprendre des forces pour la suite.
Un peu comme en amour, le temps de l’avant est souvent le meilleur : qui sera au rendez-vous, quelles seront les surprises (les Petits Pois, vous vous souvenez ?!) ; Noël Gallagher aura t’il une altercation avec lui-même ? Et ce temps là c’est maintenant ! J’ai toujours un bon coup de cafard à la fin de ces trois jours …
Rock en Seine 2012, je te dis à très vite ! Avec déjà, donc, The Black Keys, Placebo, Green Day, Foster the People, Sigur Ros, Mark Lanegan et Noel Gallagher’s Hight Flying Birds.
Bien à toi.
Toutes les photos sont (c) Isatagada ; le visuel de Rock en Seine est de Thomas Baas
.
A lire ou à relire (ça commence à faire une fameuse collection) :
http://isatagada.blog.com/2006/08/29/radiohead-a-rock-en-seine-26-aout-2006/
http://isatagada.blog.com/2007/08/26/rock-en-seine-2007-jour-1/
http://isatagada.blog.com/2007/08/27/rock-en-seine-2007-jour-2/
http://isatagada.blog.com/2007/08/28/rock-en-seine-2007-jour-3/
http://isatagada.blog.com/2009/09/03/rock-en-seine-2009-jour-1/
http://isatagada.blog.com/2009/09/05/rock-en-seine-2009-jour-2/
http://isatagada.blog.com/2009/09/10/rock-en-seine-2009-jour-3/
http://isatagada.blog.com/2011/08/31/rock-en-seine-2011-en-photos-et-videos/
Le blog d'Isatagada 
Pourquoi n’y est on pas allé avant ???
Bises
Je ne dis pas vivement car ça veut dire fin de l’été mais bon je suis avec toi…. 😉
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